L'article de Radji & al. paru en 2018 dans la revue PhytoKeys se fait l'écho de la contribution essentielle apportée par les collections botaniques dans la connaissance de la flore africaine.

Les collections botaniques sont un outil indispensable dans le domaine de la conservation de la biodiversité. En effet, elles fournissent des données de base pour l'évaluation de l'état de conservation des espèces, une tâche qui présente un manque important en Afrique, notamment au Togo (Radji et al. 2010 ; Billand 2010 ).

En Afrique de l'Ouest comme en Afrique centrale, le niveau d'information numérique accessible sur les plantes vasculaires - bien que loin d'être satisfaisant - s'est enrichi grâce aux efforts des pays voisins (Dauby et al. 2016, Sosef et al. 2017). Remarquable à cet égard est l'ensemble de données en ligne publié par le Bénin (par exemple, le recensement de la forêt nationale du Bénin (Gaston 2016) et la base de données de l'Herbier de l'Université du Ghana (Asase 2015).

Dans un contexte plus large, cet ensemble de données contribue à la correction d'un manque mondial de disponibilité des données sur la biodiversité tropicale (Collen et al. 2008, Feeley et Silman 20011) et aux priorités de mobilisation de contenu du GBIF fixées en 2017 : https://www.gbif.org/.